Après huit ans dans la région de San Francisco et de la Silicon Valley je n’arrive pas à m’habituer au fait qu’en matière de technologie électorale les États-Unis sont en retard sur le Brésil et le Venezuela.

A la différence de ses neveux du sud auxquels il ne manque pas une occasion de donner des leçons, l’oncle Sam ne permet de voter sur des machines électroniques que dans un tiers des bureaux de vote à peine.

Dans la plupart d’entre eux les votants n’ont pas la preuve que la machine a bien enregistré leur choix et les scrutateurs n’ont aucun moyen de recompter en cas de contestation.

Je sais bien que ce dernier point est plus un problème politique que technologique, mais quand même…

Dans le domaine du financement par contre, ils ne craignent personne (Kerry a réuni 82 millions de dollars sur le net à base essentiellement de contributions modestes) comme je le montre dans cet article sur le Bilan technologique des élections américaines

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...