J’avais à peine publié cette note sur les mésaventures d’un écrivain espagnol et d’une caméra de surveillance allemande que je suis tombé sur cette incroyable histoire texane.

A Spring, près de Houston, 28.000 enfants ont reçu un badge muni d’un chip qui permet de savoir quand ils montent dans le bus de ramassage scolaire et quand ils en descendent.

Connue sous le nom de RFID (Radio Frequency Identification), cette technologie est en pleine croissance. Elle permet de suivre à la trace le bétail ou les caisses déplacées dans les entrepôts de WalMart (ainsi que les munitions que l’armement que les États-Unis déplacent de par le monde).

Le prétexte est de faciliter la récupération d’en enfant kidnappé (comme si les kidnappeurs étaient trop bêtes pour jeter le badge). Certains responsables d’établissements envisagent de s’en servir pour savoir qui va au cours et qui se défile.

Pour limiter les risques d’erreur dus à la perte ou à l’oubli fréquents chez les jeunes, les partisans de la technologie envisagent – sérieusement – d’implanter les chips sous la peau des gamins. C’est légal depuis le mois d’octobre.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...