La question des pourriels en masse suscite discussions et commentaires. Je voudrais ajouter mon grain de sel en posant le problème à partir des réseaux.

Dès sa sortie au printemps 2002, j’ai adopté le programme de Cloudmark qui repose sur le partage d’informations entre tous les utilisateurs.

Chaque fois que je décide qu’un mèl est du spam, je clique sur un bouton qui envoie l’information à tous les autres. C’est ainsi que la communauté (plutôt qu’un logiciel) décide quoi éliminer. Elle compte aujourd’hui plus d’un million de personnes et se trompe rarement.

Intégré à Outlook, Cloudmark apprend en fonction de mes réactions et de celles des autres. Tous les pourriels sont envoyés dans un dossier spécial où je peux vérifier chaque jour qu’il n’y a pas d’erreur.

Le seul conflit (intéressant) est quand je considère comme spam un mèl qui peut intéresser d’autres. La question ne se pose pratiquement jamais pour les plus agressifs. Elle peut surgir à propos de mèls commerciaux pour lesquels on peut le plus souvent se désabonner sans risque.

J’avais choisi de faire l’essai pour la simple raison que l’idée reposait sur la collaboration des usagers constitués en réseau. C’est intellectuellement séduisant et en plus c’est efficace. Que demander de plus?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...