De tout ce qui s’est dit et qui était relativement prévisible ou se limitait à des généralités approximatives sans intérêt (irrésistible montée de la Chine, fin de l’ère PC etc.), j’ai retenu deux fragments.

Dan Gillmor, chroniqueur vedette du Mercury News, dresse un intéressant parallèle entre l’évolution d’Apple et d’IBM, géants d’hier, aujourd’hui marginalisés pour ce qui est de la fabrication d’ordinateurs personnels.

« When IBM launched its first personal computer back in 1981, Apple Computer — until then the ruler of a still-nascent industry — ran a cheeky advertisement greeting its new rival. The ad said: « Welcome, IBM. Seriously. »Almost a quarter of a century later, Apple is becoming at least as well-known for its music players as its computers. And IBM, pushing harder than ever on its services business, is selling a majority stake in its massive PC business to Chinese computer maker Lenovo. »

Le New York Times salue l’évènement mais prévoit des difficultés:

The personal computer industry, like most technology businesses, is not one in which low labor costs – one of China’s advantages in competing with Western rivals – are much of an edge. The big winner in the business, Dell Computer, is mainly a master of ultra-efficient management of its suppliers, assembly and distribution.

L’avancée chinoise en territoire américain est sans doute une inflexion historique, mais ça va pas être de la tarte. Reconnaissons qu’ils ont mené cette affaire là de main de maître. Signe d’une nouvelle ère?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...