Voici plusieurs articles pour ceux qui se sont intéressés à Wikipedia, l’encyclopédie ouverte à tous les internautes.

Slashdot signale deux critiques virulentes du projet, l’une écrite par un ancien rédacteur en chef de l’Encyclopedia Brittanica établit un parallèle entre Wikipedia et des « toilettes publiques ».

L’autre ‘provient de Larry Sanger, un des fondateurs du projet (il l’a quitté depuis) selon qui la Wikipedia est victime de son anti-élitisme.

La discussion se poursuit avec un billet de Clay Shirky un des grands spécialistes du software social sur le blog collectif Many2Many.

Shirky retourne l’argumentation de Sanger en expliquant que la critique des universitaires est compréhensible dans la mesure où le modèle fonctionne inversement de celui auquel ils sont habitués. Les experts ne peuvent intervenir sans être sûrs d’être critiqués et les quidams peuvent dire ce qu’ils veulent sans filtre préalable.

Le problème central de Wikipedia est celui de la gouvernance, mais la solution adoptée est particulièrement intéressante dans la mesure où elle est ouverte et ne limite l’ouverture que de façon partielle et quand elle est obligée:

The Wikipedia’s principle advantage over other methods of putting together a body of knowledge is openess, and from the outside, it looks like the Wikipedia’s guiding principle is “Be as open as you can be; close down only where there is evidence that openess causes more harm than good; when this happens, reduce openess in the smallest increment possible, and see if that fixes the problem.” Lather, rinse, repeat.

Il serait aussi stupide, continue-t-il, de comparer Wikipedia et la Brittanica que de comparer une voiture à cheval et une automobile. Il s’agit de choses différentes.

J’aime enfin cette interprétation de la discussion donnée par Cory Doctorow sur BoingBoing:  » Wikipedia’s « anti-elitism » is a feature, not a bug, l’anti-élitisme de Wikipedia est une caractéristique, pas un bogue.

Voilà de quoi aprofondir la discussion engagée sur Wikipedia.

Qu’en dites-vous?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...