Des images vidéo prises en grande partie par des amateurs ont permis d’innocenter des passants ou des manifestants accusés par la police d’atteintes à l’ordre public lors de la convention républicaine qui s’est tenue à New York en août dernier.

Un article publié dans le New York Times du mardi 12 avril montre comment, dans plusieurs cas, la police a monté toute une histoire dont les vidéos ont permis de prouver qu’elle était fausse.

A sprawling body of visual evidence, made possible by inexpensive, lightweight cameras in the hands of private citizens, volunteer observers and the police themselves, has shifted the debate over precisely what happened on the streets during the week of the convention.

Dans neuf dixièmes des 1670 cas traités à ce jour (sur un total de 1806) l’accusation a été retirée ou l’accusé a été déclaré non coupable.

On imagine sans peine le débat qui s’en suivra sur le comportement de la police new-yorkaise (dont l’article prend soin de dire qu’il a été exemplaire).

L’intérêt pour nous c’est le l’abondance et le rôle des vidéos prises par les citoyens qui ont opérés comme témoins (un des rôles traditionnellement assignés aux journalistes) et le fait que cela a influencé le cours de la justice.

Vos commentaires sont toujours les bienvenus.

[Photo du San Francisco Chronicle]

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...