Yahoo vient de lancer My Web 2.0 qui permet de partager avec amis et connaissances les liens que l’on utilise et que l’on préfère.

L’essentiel est peut-être la modification de la technologie du moteur de recherche. Au lieu de classifier les résultats en suggérant d’abord les sites les plus visités par l’ensemble des internautes, My Web organise les réponses à toute question posée en fonction des différents réseaux sociaux dans lesquels l’usagère figure, de sa proximité relative avec les autres et de leur réputation.

My Web permet de garder en mémoire les URL des pages visitées ainsi que leur contenu et de les partager avec d’autres grâce à une zone publique que l’on peut modifier comme on veut.

Au lieu de reposer uniquement sur des algorithmes pour l’efficacité de son moteur de recherche, My Web ajoute donc une dimension humaine et sociale qui paraît fondamentale.

Je viens de télécharger la nouvelle toolbar de Yahoo et n’ai donc pas encore d’opinion précise sur comment ce service fonctionne en fait mais si d’autres en font autant nous pourrons bientôt partager nos expériences.

L’info se trouvait dans un article de John Markoff publié dans le New York Times de ce matin sur l’importance croissante du contenu généré par les usagers. Outre la recherche il concerne la photo, la vidéo et même les jeux.

C’est un des textes les plus convaincants que j’ai lu récemment sur « l’ère de la participation » selon une expression utilisée par Jonathan Schwartz, PDG de Sun.

Je trouve ça plutôt excitant. Et vous ?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...