Encore dans lasection « anecdotes de la vie digitale », ma sœur vient de me skyperpour se plaindre du fait que sa nièce ne répond pas à ses courriels.

Normal luirépondis-je, je ne crois pas qu’elle utilise beaucoup le courrier électronique.

Mais enfin, ditla frangine ;-), comment une jeune fille de 17 ans qui vit entre troispays, peut-elle faire sans email ?

Mtvsmsconcert Je crois, luiais-je répondu – je suis prudent dès que je parle des pratiques de mes filles –qu’elle fait tout par SMS, sur IM et sur MySpace et autres blogs où les réseaux decopains échangent toutes les infos dont ils ont besoin : photos, musiquevraiment cool, qui sort avec qui et ce que fait l’autre etc…

Il se trouve, uneexception que je fête, que je n’avais pas tort.

Reste àcomprendre.

J’en trouvel’illustration dans un article du New York Times de ce dimanche (je vous leconseille vivement) sur l’utilisation des différents médias par les « millenials ». Nés à la fin dudernier millénaire, ils seront bientôt les consommateurs les plus intéressantspout la plupart des business qui s’intéressent à eux de très près.

A première vueils se distinguent de leurs anciens par leur recours plus systématique auxtechnologies digitales (ou numériques pour les chatouilleux…) et notamment auxplus interactives (blogs, IM, et autres).

Mais, selon undes responsables de Magid Associates une agence spécialisée dans l’étude desmédias :

« We think that the single largestdifferentiator in this generation from previous generations is the socialnetwork that is people’s lives, the part of it that technology enables. »

La vraiedifférence c’est l’importance que ces enfants du millénaire donnent aux réseauxsociaux au sein desquels nous vivons tous et que la technologie permetd’activer.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...