Inner_conversationmzibitcom Il est bientôt 11heures du soir (8h du mat à Paris). Je suis loin d’avoir fini (reformatagecomplet de mon ordi, quelques mails en retard et les articles et billets dechaque jour), mais je veux revenir sur les commentaires « postés » à lasuite du billet d’hier, en particulier celui d’Hoedic. (Souhaitons-lui – souhaitons-leur- tous bon vent, il vient de se marier au Québec avec sa blonde Ebb…).

Il a l’air sympaHoedic et il dit des choses justes, notamment quand il me fait des reproches:

« Premièreremarque : il est bien dommage que l’auteur de ce blog n’intervienne jamaisdans ses commentaires. C’est un peu dommage de demander l’avis des visiteurssans y répondre. On nous parle de dialogue et pour une blogue, c’est le rôle del’hôte d’instaurer ce dialogue. »

C’est vrai:j’interviens peu dans les commentaires alors même que je vous invite à enfaire, peut-être plus que d’autres bloggeurs. Pourquoi?

Je ne suis passûr de savoir vraiment mais voici quelques unes des idées avec lesquelles je medébats:

– Jetrouve super que vous vous exprimiez à partir des questions que je lance. Jelis toutes les réponses quand elles sont faites dans les jours qui suivent lapublication du billet. Il m’arrive de répondre, mais fondamentalement je n’envois pas la nécessité. Après tout, c’est votre espace, votre temps de parole.

– Plusieursfois j’ai fait un billet à la suite de commentaires de lecteurs (commeaujourd’hui) et en y renvoyant spécifiquement. Ça invite tout le monde à leslire. Vous y répondez. Le dialogue fonctionne ainsi d’une façon qui me sembleplus visible.

– Je nesuis pas toujours d’accord avec ces commentaires mais je trouverais vaind’essayer d’avoir le dernier mot. Il m’arrive (souvent) de ne pas savoir. Jetrouve plus sage de me taire. J’écoute aussi.

– Plusau fond, je crois que le blog est un pas vers des formes de conversations quise cherchent encore. J’aimerais que vos commentaires (que je mets en tête de lacolonne de droite, avant les références à mes propres billets) aient plus deplace. je souhaiterais qu’ils aient une vie propre. Je rêve du jour où leslecteurs eux-mêmes pourront les promouvoir, les noter. Ceux que ce genre deréflexion intéresse liront avec intérêt ce récent billet de Bruno Giussani surle sujet.

Vous remarquerezque je n’invoque pas le manque de temps. Et pourtant ça compte. On ne dirajamais assez combien l’économie des blogs est pourrie. Un travail véritablepour que dalle (des millièmes de clopinettes). Et pourtant c’est passionnant.Je ne pourrais plus m’en passer… mais il faut quand même que je bouffe (et queje dorme).

Cela dit, j’aides doutes. C’est sans doute pourquoi je fais cette place au commentaire deHoedic. Il a touché juste.

Et maintenant, j’aimeraisbien savoir ce que vous pensez de ma conception des commentaires comme unespace qui vous appartient et que tout lecteur, toute lectrice de Transnets lissans doute (ou devrais lire) avec le même intérêt que mes billets.

Je reviendrai sur »l’individualisme en réseau »… à mon réveil.

[Sculpture: Inner conversation de Melanie Zibit]

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...