Je reprends icile dialogue engagé par mon billet de la semaine dernière sur l’éventualité d’une« tendance croissante à l’intransigeance dans le mouvement OpenSource ».

Les commentaires,fort intéressants, sont de trois ordres :

– Il n’ya aucune intransigeance dans le mouvement Open Source comme le montre l’émergenced’entreprises privées qui s’en servent pleinement comme JBoss. La situation estdifférente dans le mouvement des logiciels libres. S’il y a un débat, il doitavoir lieu à propos de la Free Software Foundation.

– Biensûr qu’il y a un problème. Karandash s’interroge même sur l’émergence d’unenouvelle religion.

– L’intransigeance(notamment face à Microsoft) est une question de survie. Il s’agit de deux modèleséconomiques incompatibles et c’est Microsoft qui a lancé la guerre. Ça rappellela situation de Cuba face aux Etats-Unis dit Ajam. S’il y a intransigeance c’estpour défendre la liberté. Qui est contre ?

Le premier pointest une précision importante. C’est effectivement du côte des logiciels libresque se trouvent les manifestations les plus évidentes d’intransigeance.

Le second invite às’interroger sur ce qui, à l’intérieur de cette mouvance peut pousser à l’intransigeance(le fait par exemple que certaines personnes se consacrent entièrement à leurmission, que – image connue du hacker – ils sont parfois peu à l’aise avec lesrelations sociales).

Quant au troisièmepoint : l’intransigeance face à la menace extérieure elle va dans le sensde la question que je pose. Les raisons sont claires. Cela ne veut pas dire quele risque n’est pas là.

Moninquiétude provient précisément de ma longue expérience comme journalistepolitique ayant couvert de nombreux mouvements révolutionnaires en AmériqueLatine.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...