J’ai fini par y rentrer dans cette conférence sur Web 2.0 (voir ce billet et la catégorie Web 2.0) et j’y ai passé toute la journée de jeudi. J’y reviendrai.Parmi les moments intéressants, la présentation faite par Marissa Meyer de Google sur le thème: « Qu’est-ce que nous avons découvert? »Réponse: que la vitesse est un des éléments essentiels de w2. Cela se comprend puisque tout se fait sur le web. L’intérêt de sa présentation était quand-même que la vitesse de téléchargement (évaluée en fractions de secondes) influe sur le comportement des utilisateurs.Des tests effectués avec les usagers ont révélé qu’ils voulaient des pages avec plus de réponses que 10 (plutôt 30). Mais quand on les leur donnait, leur fréquentation chutait de 20%. Explication: les pages avec plus de réponses se téléchargeaient un tantinet plus lentement.Du coup Google a travaillé sa vitesse (qu’il s’agisse des pages sur lesquelles apparaissent plusieurs dizaines de réponses à une demande ou des cartes par exemple qui ont été considérablement allégées, entraînant ainsi une augmentation du trafic).Ça a l’air évident a concédé Marissa, mais ça cache des choses plus importantes à commencer par le fait que les gens apprennent plus vite et ils sont plus facilement satisfaits.Corollaire de cette découverte: il ne s’agit pas de garder les gens plus longtemps en étant lent, « c’est le volume qui compte. Il est préférable de multiplier les interactions rapides ».Une leçon qui mérite réflexion.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...