Ils continuent à venir et y jouent un rôle croissant, notamment dans la reprise des affaires (voir ce billet ).

55% des emplois scientifiques et technologiques sont occupés par des gens nés à l’étranger. 48% de la population parle une autre langue que l’anglais à la maison. La Silicon Valley s’internationalise à un rythme accéléré.

« America’s New Immigrant Entrepreneurs « , une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Duke et de L’Université de Californie-Berkeley et publiée le 4 janvier montre que 52% des start-ups de la Silicon Valley comptent au moins un immigrant parmi ses fondateurs importants (25% au niveau national).

Les brevets déposés par des équipes mixtes composées d’inventeurs de la Valley et de l’étranger (notamment l’Inde, la Chine, l’Italie, Hong Kong, la Finlande et Taiwan) étaient six fois plus nombreux en 2005 qu’en 1993.

Le paradoxe avec le fait que l’innovation est de mieux en mieux distribuée globalement n’est qu’apparent. Le lieu où l’on est reste déterminant pour les capital-risqueurs. C’est ce que les vieux routiers de Sand Hill Road (où ils ont tous leurs bureaux, tout à côté de l’Université de Stanford) appellent la « règle des 20 minutes »: pas d’investissement dans les start-ups qui se trouvent à plus de 20 minutes en voiture des bureaux de la firme.

Ça vous donne des idées?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...