C’est effectivement une occase à ne pas louper. D’autant plus que c’est fort bien fait.

 

web20-wesh-machineisus-ingus-youtube.1171268417.jpg

 

 

Réalisée par Michael Wesh , professeur d’anthropologie culturelle au Kansas, cette vidéo (que plusieurs d’entre vous m’ont signalée, merci) a été mise en ligne le 31 janvier. Vendredi dernier, elle était la plus vue de la blogosphère . Dimanche soir (heure de Californie) elle avait été vue près de 850.000 fois.

Elle est intitulée « Web 2.0 … The Machine is Us/ing Us » (traduction approximative: Web 2.0… La machine est nous/se sert de nous. Le jeu de mot tenant au fait que « us » veut dire « nous » en même temps que c’est la première syllabe tu verbe « to use » se servir de, utiliser).

Allez voir et faites attention parce que ça va à toute vitesse. Vous y verrez illustrés le passage du texte à l’hypertexte, et à la non-linéarité ainsi que la différence entre HTML et XML (en très peu de mots). Le tour de force est qu’il parvient à déboucher sur deux des vertus essentielles du web 2.0: c’est nous qui formons les machines (nous sommes tous près du « user generated content ») et quant à l’essentiel: « le web ne se contente pas d’établir des liens entre des informations, il établit des liens entre les gens. »`

Ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur l’histoire et la répercussion de cette courte vidéo, trouveront 6.000 billets et articles (dimanche soir, heure de San Francisco) recensés par Sphere en cliquant ici.

Le texte de la vidéo est accessible ici (utile car les images défilent vite). Le site du groupe « Digital Ethnography » auquel participe Wesh contient plusieurs vidéos intéressantes dont une qui est une contestation semi-parodique de son travail…

Deux choses m’impressionnent dans tout ça: la rapidité et l’étendue de la diffusion virale de la vidéo (qui est bonne) et la maîtrise avec laquelle ce type a su intégrer texte, musique et vidéo pour faire passer plusieurs dimensions d’un concept pas simple.

Qu’en dites-vous?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...