C’est ce que vient d’annoncer le New York Post . La nouvelle a été reprise par le Wall Street Journal et commentée par un grand nombre de sites et de médias couvrant le business des TIC.

Ça n’est pas la première fois qu’ils flirtent. Le prix envisagé pour l’alliance semble être de 50 milliards de dollars.

Un « oui » sur l’autel de Wall Street serait un aveu de l’incapacité des deux sociétés à tenir têtes séparément à Google.

Les additions sont tentantes: MS+Yahoo auraient 38% du marché américain des moteurs de recherche contre 48% pour Google (27% dans le monde contre 66% pour Google). Elles auraient 12% du total des pages vues aux États-Unis (Google a 3%) et 19% des minutes (Google a 3%) (chiffres d’UBS research).

 

L’opération (dont il a déjà été question) redevient d’actualité en raison de l’achat de la société de publicité en ligne DoubleClick par Google (voir ce billet ).

Inutile de se livrer à d’interminables conjectures mais j’aime bien le scepticisme d’Om Malik pour qui se demande s’il ne s’agirait pas d’une catastrophe comparable au mariage d’AOL et de Time-Warner.

Son argument repose sur le fait que Yahoo a le web dans son ADN alors que Microsoft reste obsédée par le PC. Un ami me faisait remarquer il y a quelques jours que Yahoo procède par acquisition et n’est pas véritablement fondée sur l’innovation technologique. Une raison de plus pour douter.

Et puis, ça n’est pas la première fois que de tels pas de deux ont lieu.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...