En résumé de cette série de papiers sur Facebook (un , deux , trois , quatre , cinq et six ) nous pouvons dire que Facebook réunit les vertus d’une plateforme, d’un modèle économique attractif, d’une promesse de croissance virale et d’un mode d’opération qui repose sur la connaissance de nos réseaux de confiance, donnée rare et don chère, particulièrement online.

Elle pourrait fort bien être le mastodonte, le Google ou le Microsoft de demain.

Nous avons montré être prêts à céder beaucoup d’espaces intimes en échange de la commodité, mais les réserves mises en évidence par Esme Vos et par Mary Hodder (voir ce billet ) invitent à se demander si ce système, une fois l’engouement passé, nous fournira un service aussi utile que Google (qui peut dire « je n’ai pas besoin du search »?).

Il me semble que nous devons être vigilants face à tant de puissance potentielle qui s’accumule et particulièrement inquiets de voir que celle-ci repose sur une meilleure connaissance de notre intimité.

Je trouve fascinant d’assister à la mise en œuvre de tant d’intelligence innovante, au franchissement d’une nouvelle étape, et je trouve révélateur de ne pas en être sûr qu’il s’agit bien de cela (c’est sans doute ce que les entrepreneurs ont en tête quand ils parlent de « risques »).

A vous…

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...