Il ne faut pas prendre ce qu’ils disent au pied de la lettre: ils nous promettent que le futur sera plus amusant… surtout, bien entendu, si nous utilisons tous les gadgets et toutes les applications qu’ils mettent sur le marché.

Office 2.0 vient de démarrer fort avec un panel sur le futur du travail. Il est animé par Om Malik dont tous les employés travaillent de chez eux ou de chez Starbucks et n’utilisent que des outils de collaboration online. Il est bien placé pour demander aux panélistes comment ils voient le futur du travail (rappel intéressant de l’un d’entre eux: il y a 100 ans, 20% des employés se consacraient à l’information. Ils étaient 60% il y a dix ans et tous y passent aujourd’hui).

Ils sont tous d’accord pour dire que les tendances essentielles sont mobilité, flexibilité, et surtout collaboration. Mais attention, la séparation entre la vie privée et le travail est en train de disparaître a rappelé le présentant de Google…

Parmi les points « amusants » avancés par le panel:

  • Le marché en veut avant que nous soyons prêts reconnaît Danny Kolke, patron de Etelos.
  • Ils ’emparent de fonctionnalités qu’on met en ligne – par exemple la collaboration en temps réel – et qu’ils ne demandaient pas, dit le représentant de Google.
  • Le défi reste d’accroître les bénéfices et la productivité rappelle le représentant de Microsoft.
  • La meilleure façon de penser au futur n’est pas de partir des outils et surtout pas d’essayer de répliquer dans le navigateur ce qu’on fait sur le desktop. Il faut trouver le « game changer », ce qui au lieu simplement de changer la façon de jouer, change la nature du jeu. Pour Microsoft c’est les réseaux sociaux qui pourraient jouer un rôle clé dans l’entreprise de demain.
  • Kolke voit les choses de manière différente. Il faut redéfinir l’entreprise, ce qu’elle fait autour de questions de bases telles que: ce que je dois faire, ce que je dois savoir, ce que je dois communiquer et se libérer de croire que tout passe par Excel ou Word.
  • Tous ces fournisseurs d’outils insistent sur la flexibilité, la nécessité pour chaque usager de pouvoir les adapter à leurs goûts et besoins. Mais ça serait encore mieux si l’ordinateur faisait ça tout seul en fonction de nos usages. « C’est ça le futur du travail » affirme l’un d’entre eux.

Parmi les problèmes non résolu – évoqués par la salle, pas par les panelistes – le fait qu’il est plus difficile de suivre qui modifie quoi dans l’état actuel des documents modifiables online, notamment chez Google. La seconde concerne la synchronisation… dont tous ces fournisseurs commencent à reconnaître l’importance même s’ils ne l’assurent pas toujours comme nous le souhaiterions.

Pour ce qui est de la vidéo, j’ai essayé, ça marche… vous trouverez les liens sur la page d’accueil ou directement ici .

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...