Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook vient d’annoncer la création d’un fond pour aider les développeurs à créer des applications pour sa plateforme. Il avait choisi TechCrunch40, la conférence qui a lieu en ce moment à San Francisco.

Le « FB Fund » donnera des bourses (grants) allant de 25.000 à 250.000 dollars. Il ne s’agit donc pas de participation ce qui laisse toute liberté aux bénéficiaires. Mais le jour où ils commenceront à chercher de l’argent, le fond aura une option prioritaire.

C’était la première fois que je voyais Zuckerberg « live ». Vraiment un gamin. Et pourtant Michael Arrington, le patron de TechCrunch qui est un vieux renard arrogant n’osait pas vraiment titiller ce jeune homme qui pourrait bien devenir un Gates, un Jobs, un Page ou un Brin. Il faut dire que le nombre d’usagers de Facebook croît pour le moment de « 3% par semaine » a-t-il lui–même expliqué (nous sommes plus de 70 millions selon une source citée par Arrington).

Sagement assis les pieds à plat sur l’estrade et les mains sur les genoux, le jeune homme en question avait l’air d’un excellent élève qui a bien appris sa leçon (celle que les investisseurs lui ont mis dans le crâne pour qu’il ne fasse pas de faux pas) et qui a réponse à tout car il pige manifestement quelque chose que nous ne saisissons que partiellement.

techcrunch40-zuckerberg.1190097219.jpg Arrington lui a demandé ce que diable il entend par « social graph »:

« C’est l’ensemble des relations de toutes les personnes dans le monde. Il y en a un seul et il comprend tout le monde. Personne ne le possède. Ce que nous essayons de faire c’est de le modeler modéliser, de représenter exactement le monde réel en en dressant la carte (to mirror the real world by mapping it out). »

Borgés n’en croirait pas ses oreilles… mais la réponse vaut sans doute son pesant de milliards.

Zuckerberg dit qu’il va travailler pendant les trente prochaines années pour améliorer son produit et il a l’air sincère. S’il ne donne pas aussi vite qu’il le souhaite toutes les fonctionnalités que son public demande, c’est simplement qu’il ne sait pas comment faire.

Après Jerry Yang et David Filo de Yahoo, Larry Page et Serguey Brin de Google les barons d’industrie en culotte courte qui veulent faire le bien ont toujours le vent en poupe.

J’ai plutôt tendance à penser que c’est mieux que le contraire, mais je suis curieux de savoir ce que vous en pensez…

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...