C’est ce que vient de déclarer Steve Ballmer patron de Microsoft.

Il est facile de dire que ce type ne comprend rien aux réseaux sociaux, ce que font Robert Scoble (ancien de Microsoft) et tous les biens pensants de web 2.0 .

Mais Duncan Riley , de TechCrunch, estime que Ballmer n’a rien dit de scandaleux. Il fournit la citation exacte pour que nous puissions sur pièce.

 “I think these things [social networks] are going to have some legs, and yet there’s a faddishness, a faddish nature about anything that basically appeals to younger people.”

Je précise que « fad » se traduit par « engouement », « lubie ». Le American Heritage Diccionary en donne la définition suivante: « A fashion that is taken up with great enthusiasm for a brief period of time; a craze. »

Commentaires:

  • Je me demande s’il ne s’agit pas d’une grosse manip d’homme d’affaire malin. J’ai signalé il y a quelques jours le fait que Microsoft serait en train d’acheter 5% de Facebook pour 500 millions de dollars (ce qui confèrerait une valeur de 10 milliards au réseau social qui n’est qu’une mode passagère). Il est peut-être tout simplement en train d’essayer de baisser les prix.
  • Les réseaux sociaux dynamisés par le web ne sont pas près de disparaître car ils nous permettent d’établir de nouveaux types de relations après les bouleversements suivis par les rapports entre individus et groupes au cours des dernières décennies.
  • Facebook est bien placé pour durer un moment, mais le secret de sa survie tient en partie à sa aptitude à monétiser sa capacité de se rentre utile à des – bientôt – centaines de millions de personnes.

Il ne s’agit que d’une réaction à chaud. Vous avez sûrement d’autres commentaires tout aussi valables…

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...