Plus on télécharge de musique online sans payer (en utilisant les échanges de pair à pair: P2P) plus on achète de CD prouve enfin une étude canadienne toute récente.

Elle montre très précisément qu’une personne qui « descend » (« télécharger », qui n’indique pas la direction est encore un de ces mots insuffisants …) 12 morceaux achètera un demi CD de plus (environ).

Deuxième constatation intéressante: les téléchargements par P2P n’ont aucun impact (ni positif, ni négatif) sur les téléchargements de musique se trouvant sur des sites vendeurs comme iTunes, nous explique Jack Kapica sur son blog Cyberia du Globe and Mail.

L’étude s’appelle The Impact of Music Downloads and P2P File-Sharing on the Purchase of Music . Ses conclusions sont d’autant plus impressionnantes qu’elles sont le résultat d’une étude impartiale conduite par des universitaires et financée par le gouvernement fédéral canadien.

Détail qui compte quand on essaye de comprendre, l’étude a permis de montrer que la moitié de ceux qui utilisent le P2P pour télécharger (et dire que je déteste le mot…) de la musique le font pour écouter les morceaux avant d’acheter le CD ou parce qu’ils ne veulent pas acheter le paquet complet.

Un quart des usagers se procurent ainsi de la musique qu’ils ne se trouvent pas en magasins. Dans cette catégorie, 1% de téléchargements en plus entraîne une augmentation des ventes de 4%. Les majors n’ont encore rien compris à la longue traîne (et à une paire d’autres choses vraiment importantes…).

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...