Google, dont les employés semblent préférer Barack Obama (voir ce billet), a été choisie par les organisateurs de la convention du parti républicain comme leur « fournisseur officiel d’innovations ».
Là ou ça devient assez drôle, c’est que les blogueurs pro-démocrates (nombreux et visibles dans la région de San Francisco) hurlent à l’apostasie et semblent déjà sortir les bûchers. Marc Canter, fondateur de MacroMedia et avocat de multiples initiatives open source, appelle tout simplement au boycott du moteur de recherche. Bizarre quand il s’agit d’une entreprise dont la mission (outre le baratin sur le bien et le mal) est, comme celle de toutes les autres, de gagner de l’argent.
Il est peut-être plus intéressant de se servir de l’anecdote comme d’un rappel d’une chose que nous avons trop souvent tendance à oublier: Aucun parti, aucun courant n’a le monopole de quelque technologie que ce soit pour « révolutionnaire » qu’on la dise et pour « participative » qu’elle soit. Dit autrement: il n’y a pas de « nature » des technologies. Tout dépend de la façon et du contexte dans lesquels elles sont utilisées. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’enjeux idéologiques, mais je doute que cela dépende du parti politique qui les utilise.
Je comprendrais que nous ne soyez pas d’accord… Dites-nous pourquoi.