plasticlogicelectronicreadingdevice2_thumb.1243501039.jpgLes fondateurs de Plastic Logic, une entreprise de la Silicon Valley, ont fait une nouvelle démo de leur e-Reader, un “bouquineur” (le terme est d’une lectrice de Transnets) grande surface destiné à concurrencer le prochain Kindle DX , le grand format d’Amazon.

Pour autant que je puisse juger sans être à la conférence D7 organisée par le Wall Street Journal à Carlsbad en Californie, l’appareil est particulièrement élégant, “ridiculement fin” selon un journaliste du New York Times .

Il a aussi un touch screen “à la iPhone” qui permet une lecture plus facile et, avantage maximum par rapport à son concurrent direct, il devrait permettre de se connecter par Wifi en plus du 3G. Voilà un argument de poids.

Richard Archuleta, le patron de la boîte a précisé qu’il envisageait de créer un site où les utilisateurs se procureront abonnements et titres. Il a tenté de calmer les inquiétudes de ceux qui se demandaient quels livres seraient commercialisés en disant qu’il était conçu “essentiellement pour le monde du business” qui s’intéresse plus aux PDF et aux PowerPoints qu’aux bouquins (les pauvres).

Vous trouverez des précisions techniques sur ce site dédié à la conférence.

J’ai apprécié le papier de Technologizer qui a déjà vu deux démos du dit bouquineur et qui se demandant combien Archuleta va en faire avant de montrer un vrai produit. Il paraît que c’est pour 2010.

Sous réserve d’inventaire, j’ai l’impression que l’appareil de Plastic Logic a de bonnes chances d’être plus agréable à utiliser que le Kindle (même le grand format annoncé pour l’automne). Mais l’avantage indiscutable de Kindle reste son interminable liste de titres disponibles et le fait qu’il a déjà un numéro de carte de crédit pour des millions d’utilisateurs qui peuvent ainsi suivre leurs impulsions consommatrices sans avoir à de préoccuper de remplir une nouvelle fois les horribles formulaires d’achat qui rendent presque sympathiques, les contrôles policiers aux frontières.

Autre point de vue à ne pas perdre de vue, plus ce genre d’appareils se multipliera, plus nous aurons des chances de trouver des supports attirants pour le contenu des journaux digitaux et même, peut-être, des modèles économiques puisqu’ils font payer .

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...