J’ai un peu honte à le dire mais je m’en tiens au courriel pour communiquer. La honte vient bien sûr de ce que la mode est à Twitter et à Facebook dont, pour aggraver mon cas, je parle assez souvent. La seule chose que j’essaye de suivre régulièrement ce sont les commentaires sur Transnets auxquels je réponds quand j’ai quelque chose de plus à dire que ce qui est dans le billet.

Il se trouve que je ne suis pas seul dans ce cas et j’ai lu avec un immense plaisir que Danah Boyd procède exactement de la même façon . Elle explique parfaitement bien que chacun des systèmes nouveaux implique un nouveau mode de communication, une nouvelle discipline, de nouvelles pratiques… et qu’on finit par se sentir dépassé (elle signale, au passage, une thèse toute entière consacrée au problème). Ce qui la fait enrager… c’est une battante.

Le courriel que j’organise à partir de Gmail a l’avantage d’être facile à organiser. Cela requiert un seul programme et un seul espace. Je peux y accéder même quand je ne suis pas connecté et depuis mon iPhone. Les étiquettes sont extrêmement commodes et retrouver des messages anciens est relativement facile.

Loin de moi l’idée de dire que le courriel est la solution pour tous. Ce qui compte, par contre, c’est pour chacun d’entre nous de trouver une solution  qui lui convienne. Pour être ouverte, elle doit être panachée (n’oubliez pas que MixIsMax), mais il me semble qu’elle doit avoir un axe principal, dans mon cas le courriel.

Et vous, comment vous y retrouvez-vous?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...