draftdesign-detlef_schobert.1255366227.jpg La redéfinition de Transnets à laquelle je vous ai invités à participer lors d’un précédent billet avance. J’ai reçu quelques emails, quelques tweets et je viens de lancer la conversation sur le groupe Transnets de Facebook.

De vos commentaires j’ai retenu (dans ma réponse) que vous (ceux qui se sont exprimés) souhaitez que je « privilégie les usages d’une façon critique, suive les tendances de fond (attention à ne pas confondre invention et innovation, par exemple) et m’interroge constamment sur la question de « qui s’approprie quoi » dans cette tension essentielle entre les utilisateurs qui ont de puissants outils dont ils ne prennent pas toujours assez possession et les puissants qui s’efforcent de se réapproprier un espace qui pourrait remettre en cause leur… puissance.

En trois mots: usages, enjeux et appropriations. »

Voici maintenant ce qui m’intéresse, nous ferons le tri ensuite.

-> Les usages – Faire plus attention à la façon dont les gens se servent des technologies digitales qu’aux produits mis sur le marché. Exemples: l’interdiction des réseaux sociaux dans plus de la moitié des entreprises US, la consultation pour déterminer dans quelles salles de ciné un film sera projeté et le fait que les utilisateurs préfèrent gérer leurs opérations bancaires en ligne .

-> Les outils – Choisir parmi tous ceux qui sont mis à notre disposition ceux qui renforcent notre pouvoir, notre autonomie, notre capacité de collaborer, de participer, d’agir avec d’autres. Exemples: The Brain , Evernote et les cartes conceptuelles .

-> Les enjeux – Signaler, parmi les tendances de fond, celles dont on discerne les implications sociales et les points de bifurcation sur lesquels nous pouvons agir. Exemples: la net neutrality , la défense de la protection de notre vie privée à l’ère de l’information et la capacité d’agir de conserve, mais sans organisation , avec des gens que nous ne connaissons pas .

Tout ceci débouche sur une panoplie de littératies (comprendre et savoir utiliser) qui feront de nous des webacteurs plus efficaces et des participants plus ouverts.

Elles comprennent les médias, les nouveaux médias, les ordinateurs, le web et les réseaux sociaux pour ne citer que les exemples les plus évidents.

Ce genre de découpage s’impose quand on part de ce qu’il faut savoir. Si on part de ce dont on a besoin on trouve ce qui peut nous servir à deux niveaux: personnel et social.

Je me propose donc de me concentrer sur ce qui renforce notre marge de manoeuvre personnelle et sociale en suivant les usages, les outils et les enjeux à chaque niveau.

Ça vous inspire? Quels autres exemples suggeerez-vous.

((Il faudra ensuite trouver un nouveau sous-titre…))

[Photo Flickr de Detler Schobert ]

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...