ww2-tobruk-prescott.1270643677.jpg Ce qui me frappe dans la décision d’Obama de limiter l’usage des armes nucléaires de son pays c’est qu’elle s’applique même aux pays qui auraient lancé contre les États-Unis une guerre par des moyens conventionnels, biologiques ou chimiques OU une cyber-attaque d’envergure (à condition, bien sûr, qu’ils respectent les traités de non-prolifération).

On sait que les pays sont maintenant invités à se préparer contre ce genre de menace. Il me semble notable qu’elle soit maintenant placée au même niveau que celles qui se mènent sur la base des conquêtes et des destructions. Le paradoxe étant, comme je le signalais il y a quelques semaines (dans une série de trois billets), qu’en matière de cyberguerre « moins elle détruit plus elle est dangereuse » .

C’est peut-être cela le vrai changement d’ère…

Qu’en dites-vous?

PS – Après quelques mois de transition et quelques jours de vacances je viens d’arriver à Paris où je pense rester un moment. Il y a même une chronique télévisée « in the making ». Nous en reparlerons le moment venu (très bientôt j’espère).

[Photo Flickr de ~Prescott ]

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...