A San Francisco, les gens qui vont au Gym en profitent pour s’informer, écouter de la musique, prendre le pouls de leurs courriels, jouer, regarder la télé, etc. Idem quand ils sont dans une queue, quand ils ont une minute entre deux RV, quand ils s’ennuient à la table familiale rapporte le New York Times . Il dit aussi que:

  • Le problème soulevé par certains chercheurs est que nos tètes ont besoin de repos si elles veulent être créatives. On pense mieux quand on prend le temps de ne rien faire. Tout indique que le multitasking n’est pas bon pour nous et que nous n’y excellons pas.
  • Mais nos contemporains ont tellement besoin d’exercices qu’il vaut mieux les laisser se remplir le crâne pendant qu’ils suent que de leur suggérer de rester au bureau par peur de perdre du temps disent d’autres chercheurs.

Équilibré, l’article attribue quand même une lourde responsabilité aux gadgets digitaux et aux apps conçues pour nous aider à meubler les multiples petits trous que nous avons dans la journée.

J’ai plutôt tendance à croire que nous avons peur du vide et du tête à tête avec nous même et j’ai constaté (bien avant de lire cet article) qu’après avoir systématiquement lu dans les transports en commun, je me targue maintenant de ne rien faire et de laisser mon esprit flotter.  Je suis même convaincu qu’il est excellent de commencer la journée de travail par un moment de réflexion sans rien devant moi. J’avoue que j’ai du mal.

Et vous?

[Photo Flickr de GreenNetizen ]

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...