NetVibes est unepage d’accueil que vous pouvez configurer à votre goût en y faisant figurerservices et sources d’information de votre choix essentiellement grâce aux fluxRSS.

Chacun apparaîtdans un mince rectangle horizontal contenant simplement le nom du sited’origine et le nombre de messages ou articles non lus. Un clic fait apparaîtreles titres en dessous du titre. Passer le pointeur dessus (rollover) permet delire la première phrase. Chaque rectangle peut-être édité ou déplacé avec unsimple drag & drop.

Ces barres quis’ouvrent ou se ferment à volonté permettent d’avoir un grand nombre de modulespar page sans être asphyxié par le nombre. Quand une page est trop chargée,vous pouvez en créer une autre qui sera indiquée par un onglet et accessibleinstantanément. Une pour les nouvelles, une pour la musique, une pour lesinformations internationales, une pour les films, etc.

C’est plusélégant, plus rapide et plus simple que My Yahoo!, Bloglines ou Rojo troissites sur lesquels j’ai des comptes et qui permettent de constituer des pagesalimentés par des flux RSS. La concurrence provient provient en bonne partie desites plus récents comme Pageflakes, Goowy et TagWorld.

Outre les fluxRSS, NetVibes propose une gamme de modules permettant de suivre la météo, ounos comptes mèls, les rendez-vous qui nous attendent, des flux de photos prissur Flickr. Les services incluent l’accès à Boxnet pour garder des documents enligne et à un compte Writely qui permet d’écrire directement sur le net, uncalepin de notes, une liste de choses à faire. Les tags ne devraient pastarder.

Dans uneinterview par courriel Tariq Krim, le fondateur qualifie son service »d’agrégateur de vie numérique » (je continue à préférer « digital »,pardon) un espace d’où l’on peut gérer facilement l’ensemble des tâches quel’on doit ou souhaite accomplir online. Le service est présent dans 135 pays.Il a été traduit (par les usagers eux-mêmes) dans 60 langues. Tariq promet qu’ilrestera gratuit.

« Je croisque le mode de développement de NetVibes est unique » m’a expliqué Krim. »NetVibes a un peu du Yahoo! originel mais pour le web 2.0 : l’idée est dedémocratiser et rendre accessible à tous les technologies comme le RSS et lepodcast. Il s’inspire de Wikipedia pour son alimentation en contenus etservices qui est très sociale, et son mode de développement est basé sur l’opensource. » Ceux qui veulent avoir une idée plus précise de comment ça marchepeuvent aller faire un tour sur le wiki qui accompagne le site.

La prochaineétape est « évidemment de créer des passerelle entre nos netvibers » et de leur offrir « unécosystème de services. Ceux des grands acteurs mais aussi et surtout lesnouveaux acteurs indépendants de web 2.0. » Et il poursuit « lesacteurs dominants du web vont devoir faire face à un ensemble de nano serviceweb personnalisés, contextuels et collaboratifs, » explique-t-il.

J’ai adopté NetVibes,ce qui me met dans le groupe des « 3 millions d’utilisateurs actifs »de ce service né il y a à peine 8 mois.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...