Intel travaille maintenant à ce que ses ingénieurs appellent « l’informatique essentielle » (essential computing ), c’est à dire une étape prochaine dans laquelle les machines seront « intuitives et conscientes du contexte grâce à de multiples senseurs (sensors). » Elles constitueront « une classe totalement nouvelle d’appareils » nous a expliqué Andrew Chien, directeur de la recherche , lors d’une récente journée de divulgation. Il veut des machines qui perçoivent « la physicalité des choses » et qui nous les transmettent.

Les travaux sont assez avancés dans le domaine de la mobilité.

J’ai été particulièrement impressionné par un « context engine » que m’a montré Lester Memmott, un des ingénieurs présents. Il réunit toutes les donnés relatives au contexte et les analyse. Exemple: « Vous êtes dans un rendez-vous à 11h du matin à un bout de la ville. Vous avez un autre rendez-vous à midi à l’autre bout et un accident à lieu sur le chemin ou il y a beaucoup de circulation, votre téléphone mobile peut vous signaler qu’il est temps de sortir ou d’appeler la personne qui vous attend pour lui dire que vous serez en retard. » C’est possible grâce à un GPS et à une analyse de la circulation en temps réel.

En fait un téléphone mobile sait toujours où il se trouve et devrait nous abreuver d’informations utiles qu’il sortirait automatiquement du web. L’appareil de photo intégré, par exemple, devrait être capable de vous donner la fiche signalétique des monuments que vous photographiez.

Une des notions les plus intéressantes dans tout cela c’est que « le contexte » implique plus que le lieu. Si votre agenda indique que vous devez assistez à un concert à 20h. Il doit se mettre tout seul en mode vibration m’a expliqué le même Memmott.

Élémentaire… n’est-ce pas?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...