Le « tagging » est de nouveau à la mode. Mais il ne s’agit plus de graffitis esthétiques ou dévastateurs apposés sur les murs ou sur le métro de nos villes. A l’heure du cyberespace, il s’agit d’étiquettes que nous pouvons librement coller à des fragments d’information virtuelle : photos, signets, articles de journaux et que nous pouvons partager avec d’autres.

del.icio.us permet de taguer nos sites favoris (voir ce billet), Flickr étiquette des photos (voir ce billet) et Furl offre la même facilité pour les articles (ou les pages) trouvés sur la toile.Réseaux et communautés

Et si les tags permettent de constituer des réseaux ou des communautés autour d’intérêts communs pourquoi ne pas les constituer directement à partir de ces étiquettes ?

43things.com, un site financé par Amazon.com, permet aux usagers de se regrouper en fonction des objectifs qu’ils se fixent pour la saison, l’année ou toute leur vie.Tagsurf.com se présente comme « un nouveau type de babillard électronique qui se sert des tags pour aider à organiser les thèmes ». N’importe qui peut commencer une discussion ou participer à celles qui existent déjà.

L’intérêt pur le tagging est tel que Technorati, un des moteurs de recherche spécialisé dans les blogs offre maintenant la possibilité de regrouper les billets sur la base des tags de Flickr, de del.icio.us, de Furl ou des catégories définies par les blogueurs eux-mêmes (voir ce billet). Qu’en penser ?

Voilà comment une technologie vraiment simple et que nous pouvons tous utiliser permet d’envisager l’émergence d’un nouveau mode de classification horizontale et la création de réseaux d’affinités impensables auparavant.

Essayez un peu l’un ou l’autre de ces programmes mentionnés et dites-nous ce que vous en pensez.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...