Suivant monbillet d’hier qui donnait quelques exemples de ce qu’on entend par Web 2.0, jevoudrais parler aujourd’hui de certains des aspects technologiques les plusimportants. Je ne le fais pas en pensant aux spécialistes qui en saventtoujours plus que moi, mais aux lecteurs et lectrices qui sont assez curieuxpour se demander de quoi il retourne. Les commentaires (dont je recommandetoujours la lecture comme je les lis tous les jours) permettront éventuellementaux premiers de donner aux seconds les précisions qu’ils jugeront utiles. Web20stateofmindandybudd_1

Dans un articlerécent publié sur OpenDemocracy, Becky Hogge écrit de Web 2.0 qu’il s’agit de »sites web qui connectent leurs services les uns aux autres pas seulementau moyen de liens hypertextes, mais grâce à des interactions dynamiques renduespossibles par les fils RSS et les interfaces de programmations d’applicationsouvertes (open APIs). »

Les APIs (Application Programming Interface)sont une sorte de langage qui permet aux applications de communiquer avec lesystème d’exploitation, des bases de données ou des protocoles decommunication.

Pour les RSS,seul le nom est compliqué puisque la technologie est tout simplement celle quinous permet de nous abonner à des fragments de site et de réunir lesinformations ainsi recueillies dans un programme ou sur une page à notre goûtcomme MyYahoo, Rojo.com ou maintenant l’extraordinaire NetVibes (j’enreparlerai très bientôt car je suis devenu accro), Pageflakes ou Tagworld.

En permettant unfoisonnement de conversations, blogs et wikis fournissent une bonne partie ducontenu de ces échanges.

Ajoutons que danstout cela les lignes à haut débit jouent un rôle important et que certainstechnologies que nous ne voyons pas tel AJAX (Asynchronous JAvaScriptand XML) permettent d’avoir descontenus graphiques ou sonores de qualité grâce à une gestion modulaire etfragmentée de l’information.

« Ce sont lesmashups qui donnent vie au concept de Web 2.0″ vient de déclarer Scott Dietzen,responsable pour la technologie de Zimbra un programme open source decollaboration, lors d’une réunion sur l’importance de Web 2.0 pour lesentreprises. Les mashups permettent de constituer de nouvelles applications encombinant des services provenant de différentes sources (voir, par exemple,HousingMaps – dont j’ai parlé hier – qui combine les cartes de Google et lesannonces immobilières de Craigslist).

Le web apparaîtainsi comme un modèle de création autant que de consommation. C’est à la foisun retour aux origines et un énorme pas en avant qui a de considérablesimplications économiques et sociales dont je parlerai bientôt.

A suivre…

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...