Le journalisme est peut-être une des activités les plus profondément remises en cause par web 2.0, aussi bien pour des raisons sociétales que pour des prétextes techniques.

Je l’ai dit dans plusieurs billets publiés sur Transnets (en voici une sélection ). Je l’ai aussi écrit (en anglais) dans un article récemment publié par le Nieman Report de l’Université de Harvard.

J’y dis, entre autres…

  • Qu’un nouvel écosystème doit surgir qui serait adapté à la participation de ceux que nous considérions encore récemment comme « l’audience ».
  • Que la vraie difficulté tient au fait que la participation des autres met en question le pouvoir des journalistes autant que leur éthique et le modèle économique auquel ils se sont habitués.
  • Qu’au lieu d’aborder les changements sur la défensive, nous avons tout intérêt à établir une conversation avec les nouveaux venus et à les aider à acquérir les valeurs et les techniques qui confèrent une certaine utilité sociale à ce que nous faisons.

Si vous voulez aller au fond, je ne saurai trop vous recommander l’ensemble du numéro. Intitulé Goodbye Gutenberg , il est consacré aux défis auxquels le journalisme doit faire face aujourd’hui.

 

La liste est longue. Les réponses sont intéressantes. Vous en trouverez quelques extraits sélectionnés par Mathew Ingram ici.

Et si vous n’êtes pas d’accord avec les points avancés, n’hésitez pas à nous en faire part…

 

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...