crystalball-giraffes-flickr.jpg« Microsoft s’achètera une position dominante » en acquérant AOL, Yahoo ou InteractiveCorp (Ask.com, Match.com, etc.) prévoit John Battelle, spécialiste de Google et organisateur (avec Tim O’Reilly) de la conférence Web 2.0, dans ses prévisions pour 2007 (voir ce billet et celui-ci ). La compagnie fondée par Bill Gates profitera, pour cela, de la domination de Google et de la « complaisance » du ministère de la justice.

Battelle pense aussi qu’un gros média annoncera (à tort) que la bulle web 2.0 a éclaté (comme beaucoup d’autres il considère que le phénomène de fond est essentiel). Intéressé par les initiatives de Jeff Bezos, il estime qu’Amazon « continuera sa poussée au-delà du commerce électronique en direction des services web et le marché le punira pour cela ».

Pour la troisième année consécutive, note-t-il avec un sourire discret, il annonce l’arrivée de l’internet sur les mobiles « d’une façon qui fasse sens pour les usagers moyens ». Il prévoit des innovations dans ce domaine, au cœur desquelles on trouvera la capacité de chercher.

Sur le site de Om Malik (Business 2.0 et GigaOm) Katie Ferhenbacher annonce que 2007 sera l’année du WiFi municipal. Elle s’appuie pour cela sur les derniers chiffres selon lesquels « à la fin 2006, il y avait 312 villes et contés aux États-Unis qui soit ont des réseaux actifs, soit sont dans la phase de planification ou de déploiement, c’est le triple de ce qu’on avait au début 2005 ».

Dan Farber, vice président de C|net basé à San Francisco, estime que si l’avance de Google est solide en matière de recherche, « nous sommes au début de l’ère des recherches dans le cyberespace (cybersearch era) et la domination de Google peut être mesurée en année plutôt qu’en décennies ».

Il ajoute que tous les logiciels ne sont pas prêts d’être accessibles « dans les nuages » comme le veut la tendance web 2.0, mais que nous ne sommes qu’au début de cette tendance qui lui semble forte. La tendance finira par s’imposer.

D’une façon plus générale, Farber estime que blogs, wikis, podcasts et autres techniques à la mode ne sont que « les outils paléolithiques » de l’époque dans laquelle nous entrons « appliqués à notre quête pour la survie et les connexions ».

En bref: nous n’avons encore rien vu.

Voilà qui est intéressant: cette situation unique où nous pouvons être convaincus que ce dont nous disposons est encore ridicule alors même que nous sommes incapables d’imaginer les réponses qui pourraient suivre.

[Photo prise par giraffes, trouvée sur Flickr.com)

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...