Après l’enthousiasme (et le scepticisme pour certains) des premières heures, le MacBook Air (voir ce billet ) est l’objet d’analyses plus fines et de critiques plus précises.

Adrian Kingsley-Hughes en dresse la liste . Il lui reproche la faible capacité de son disque dur, la mémoire vive inamovible, la batterie enfermée dans le corps du laptop, la présence d’un seul port USB, l’absence de 3G et d’un microphone.

Au lieu de dire « c’est nul », il fonde son analyse sur les choix (ou compromis) faits par Steve Jobs pour sortir son appareil ultra fin.

Ceux qui sont vraiment intéressés par un ultra-fin-ultra-léger liront avec intérêt le tableau comparatif suggéré par Gizmodo. C’est en fait à nous de faire le choix. Allez-voir pour vous faire une idée.

 

Cela m’a permis de me rendre compte que si le poids et la taille du clavier sont essentiels, la minceur ne l’est pas nécessairement. Ce que confirme cet autre papier de Gizmodo.

Je trouve ces analyses suffisamment utiles pour vous les signaler, mais force m’est de constater qu’elles ne m’expliquent pas tout ce que j’ai ressenti et pensé à MacWorld… deux choses en fait:

  • J’y ai éprouvé un véritable plaisir devant les appareils que j’ai pu voir, toucher, utiliser brièvement. J’ignore le prix que ça vaut (ou que ça coûte) mais cette sensation – c’est de cela qu’il s’agit – est bien réelle.
  • Ma raison et mes lectures me disent qu’aujourd’hui le Mac OS est supérieur (d’autant que je n’ai pas du tout envie de passer de Windows XP à Vista sur le Dell que je garderai) et que suffisamment de gens utilisent des Macs aujourd’hui pour qu’il n’y ait plus de problème de communication, de logiciels etc… Gartner et IDC viennent en outre de constater une augmentation des ventes de Macs de 28% et 31% respectivement en 2007.

A cela je dois ajouter que je n’en ai plus rien à foutre de la guerre de religion d’hier. Je n’appartiens à aucune église. C’est pour cela que je m’amuse et que c’est intéressant de couvrir les mondes des TIC.

Je me sens libre d’apprécier telle qualité ou tel avantage d’un système et de trouver du plaisir ou de l’intérêt chez l’autre.

Je veux pouvoir dire d’un Mac et d’un Dell et d’un HP et d’un Sony que telle de leurs caractéristiques me plaît, chercher tranquillement les appareils et logiciels qui répondent le mieux à mes usages, à mes envies, à mes besoins. Je veux pouvoir rêver d’un iPhone, d’un Blackberry, d’un Samsung et d’un Nokia.

J’entends pouvoir critiquer les uns comme les autres. Les marques et les patrons, les objets qu’ils nous vendent. Car c’est de cela dont il est question.

Certains commentaires à mon dernier billet me donnent l’impression que ceux qui en savent beaucoup en matière de TIC et qui ont déjà un certain âge, sont encore prisonniers de problèmes qui pesaient plus lourd hier…

J’ai envie de discuter des choses, des concepts, des ouvertures, non des chapelles, d’hésiter le cas échéant et de défendre mes choix, sans ignorer le bien fondé de ceux des autres, avec des arguments, pas des anathèmes.

Suis-je le seul?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...