Tim O’Reilly proposede le concevoir comme une plateforme. « Il n’a pas » dit-il « unefrontière dure, mais plutôt un noyau gravitationnel, » un noyau autourduquel gravitent de multiples composantes.
La force de cetteplateforme tient à sa capacité de servir d’intermédiaire à la circulation dedonnées qui ne sont pas (pour l’essentiel) fournies par les entreprises maispar les usagers eux-mêmes. Dans le cas de BitTorrent, par exemple, qui permetle téléchargement ultra rapide de vidéo grâce à sa structure P2P, ils apportentmême leurs ressources puisque le processus se sert de leurs ordinateurs.
« Il y a une’architecture de participation’ implicite, une éthique de coopérationincorporée dans laquelle le service agit d’abord comme un courtier intelligentqui connecte les marges entre elles et exploite le pouvoir des usagers, »écrit O’Reilly. D’où cette idée clé: « le service s’amélioreautomatiquement quand plus de gens l’utilisent ».
Le secret desgrosses boîtes qui ont survécu au passage à Web 2.0 est qu’elles ont »adopté le pouvoir du web pour tirer parti de l’intelligencecollective. » Ils ont appris à créer et à bénéficier des effets de réseaux.
C’est là que toutle monde se retrouve et c’est sans doute cela qui en énerve plus d’un: l’architecturede participation qui peut-être vue comme une valeur de société (Mitch Kaporn’avait il pas écrit en son temps « l’architecture est politique » enparlant de l’internet) est aussi une valeur économique.
A suivre…
[Carte de Web 2.0 selon Tim O’Reilly]