Les ennemis sont potes. Moi qui n’aime ni l’un ni l’autre je les ai trouvé superbes.
Le dialogue a eu lieu hier soir (mercredi) à l’initiative de Walt Mossberg et Kara Swisher du Wall Street Journal organisateurs de la conférence D All Things Digital.
Leur première question a consisté à demander à chacun ce qu’il pensait de la contribution de l’autre à l’histoire de l’informatique…
On y apprend notamment que, moyennant 31.000 dollars, Gates est venu donner un coup de main à Wozniak et Jobs pour mettre au point le BASIC de l’Apple II.
Jobs a rappelé avec l’amertume qui se doit et le rire de celui qui arrive en dernier cette phrase de Gil Amelio, un de ses successeurs intérimaires à la tête d’Apple, selon laquelle la compagnie était un bateau, qu’il avait un trou dans la coque et que son job était de le pointer dans la bonne direction. Lui a fait mieux.
Jimmy Guterman les a vus comme deux stars âgées du rock se rappelant tous les bons coups qu’ils ont fait ensemble ou séparément. Deux complices (ça n’exclue jamais la rivalité) qui ont plus en commun entre eux deux qu’avec aucun des autres partenaires avec lesquels ils ont lancé puis développé leurs sociétés.