Box.net est une start-up innovante de la Silicon Valley qui joue à fond “dans les nuages” . Elle se positionne entre ceux qui permettent simplement de garder des informations online (les systèmes de backup du genre Mozy.com ) et ceux qui offrent toute une panoplie d’outils de travail (du genre Zoho.com ).
A mi chemin entre les deux Box.net insiste beaucoup sur les vertus de collaboration qu’elle met en oeuvre grâce à une gamme étendue de widgets d’usage extrêmement facile et au fait qu’on peut y télécharger n’importe quel type de fichier.
Je m’en sers, par exemple, pour garder certains documents “lourds” auxquels je veux pouvoir accéder de n’importe où, ou sur lesquels je veux travailler avec d’autres… depuis un mobile ou un iPhone .
Un add-on de Firefox permet d’y garder les signets et de les synchroniser sans problèmes. On peut aussi bloguer depuis Box.net, échanger de la musique ou des photos, poster sur Twitter, etc., etc.
Une des propositions les plus ambitieuses est OpenBox qui permet de se servir dans cet espace des applications créées par d’autres, qu’il s’agisse de Zoho, ThinkFree , Picnik , etc.
“Avec OpenBox, l’innovation majeure que nous apportons par rapport à ce qui a été fait jusqu’à maintenant est qu’au lieu de forcer les dévelopeurs à créer une application spécifiquement pour Box, nous envoyons directement le fichier à leur service. Ceci permet à l’utilisateur d’avoir accès aux fonctionnalités complètes du site partenaire, puis de sauver les fichiers modifiés sur Box,” m’a expliqué Alexandre Scialom, directeur du marketing stratégique de la boîte.
Tout cela avec un style à la fois cool et élégant qui fait qu’on a du plaisir à passer par leur site.
Les prix sont abordables: gratis jusqu’à 1G avec des coûts croissants en fonction de l’espace occupé et des solutions spécifiques pour les entreprises. Mais ils ont tout intérêt à faire attention: la concurrence sur le stockage est extrêmement dure.
Autant dire que ce projet lancé en 2005 par deux jeunes étudiants soucieux de convaincre leur professeur de leur talent trouvent Google et ses services gratuits particulièrement encombrants et dangereux.
Mais au lieu de le dire sur le ton du drame comme ceux qui dénoncent les réels dangers de la Freeconomy, ils préfèrent promouvoir leur cause sous forme d’un nouveau jeu de société que vous pouvez télécharger sur leur site: le Googolopoly .
Avec ça vous pouvez dominer le web et l’internet sans pour autant déménager dans la Silicon Valley. “Le but du jeu et d’utiliser les actions de Google pour acheter autant d’entreprises profitables que vous pouvez” sans tout perdre.
Vous connaissez tous les règles. Il vous suffira de comprendre que la Rue de la Paix est remplacée par FaceBook et que, bien évidemment, Box.net est une valeur sûre…