Poker – Au poker, les humains font mieux qu’un ordinateur: 2 à 1. Deux joueurs professionnels viennent de remporter deux manches contre une à Polaris 1 dans un match tenu sous les auspices de la American Association for the Advancement of Artificial Intelligence (AAAI) à Vancouver au Canada. J’ai bien aimé l’explication de Jonathan Schaeffer, patron de l’équipe de l’Université de l’Alberta responsable de Polaris, qui trouve plus intéressant de tester l’intelligence artificielle au poker plutôt qu’aux échecs parce que c’est un jeu à information imparfaite, comme la vie. Polaris a perdu le match, mais ça n’est sans doute que partie remise. Et ça m’inquiète beaucoup plus que la victoire de Deep Blue aux échecs. Si les ordinateurs sont capables de percer nos feintes ou d’en trouver de meilleures que les nôtres, là nous sommes mal barrés.