Elle a été réalisée par Jorge Colombo avec une application appelée Brushes . Il a montré à Times Online de Londres comment il procède.
Mais il a fallu que je regarde cette vidéo (de davidonze ) pour comprendre comment ça marche.
En bref, l’écran se transforme en palette sur laquelle on peut jouer avec des couleurs, des traits de grosseurs différences. L’artiste peut grossir ou réduire l’image à volonté. Créer ses zones d’ombre comme au fusain. Mélanger les couleurs. En choisir l’intensité. Et quand ça ne lui plaît pas, il peut revenir en arrière (Undo), trait par trait.
Le plus fort de tout c’est qu’avec le même appareil – dont on insiste pour me faire croire qu’il sert aussi à téléphoner – je peux jouer de la musique.
Vous avez bien lu. Il ne s’agit plus de simplement écouter. Je (il vaudrait mieux que ce soit quelqu’un d’autre) peux jouer de l’ocarina en soufflant dans le micro et en tapant sur l’écran comme si je bouchais les trous de l’instrument. Depuis peu, je peux aussi m’en servir comme d’une sorte de trombone – écoutez-donc Oh When The Saints Go Marching In …-, comme d’un appareil pour déformer ma voix et même comme d’un briquet .
C’est même un pétard …
Qui dit mieux?
[Image de la couverture du New Yorker réalisée par Jorge Colombo trouvée sur ABC News (il y a aussi une vidéo )]