Le New York Times est un quotidien extraordinaire. Mais l’abonnement coûte fort cher (600 dollars par an). J’ai donc décidé d’arrêter. Il arrivait tous les jours sur le pas de ma porte dans un joli sac en plastic bleu, mais je l’y ai laissé trop souvent ces dernières semaines sans même l’ouvrir. Et quand j’ai le temps je peux toujours l’acheter au coin de la rue.

Or je ne lis que très irrégulièrement le quotidien local, je ne regarde jamais la télévision et je préfère maintenant écouter mon iPod en voiture plutôt que les nouvelles. Je ne supporte pas de ne pas pouvoir choisir ce que je vais écouter, dans l’ordre qui me paraît le plus approprié sur le moment.

Me voici donc pris d’angoisse au pied du mur virtuel. J’obtiens sans doute l’essentiel de mes informations sur la toile depuis longtemps, mais maintenant j’ai décidé de ne pratiquement plus compter que sur elle.

Ça me trouble.

C’est ainsi que je me suis réveillé ce matin avec un besoin frénétique d’organiser mes systèmes d’approvisionnement de la meilleure manière possible avec un triple objectif :

  • rester au courant de ce qui se passe dans le monde, en particulier dans les pays auxquels je suis attaché ou qui m’intéressent ;
  • obtenir à temps les informations pertinentes sur les sujets que je traite professionnellement et sur ceux qui me passionnent ;
  • préserver les chances de lire des articles de qualité du type de ceux sur lesquels on tombe par hasard en feuilletant son quotidien ou en subissant l’implacable déroulé d’un journal télévisé ou d’un bulletin d’information à la radio (voir ce billet).Vous pouvez avoir d’autres critères bien sûr, mais le mélange évènements / sujets qui m’intéressent / trouvailles fortuites – pour peu qu’on arrive à la bonne proportion – me semble un bon point de départ.

    Le bouche à oreille

    J’ai tendance à croire que notre principale source d’information est le bouche à oreille ou l’air du temps : les conversations que l’on entend, et celles auxquelles on participe. Elles peuvent se suffire à elles-mêmes dans certains cas. Le plus souvent elles opèrent comme un filtre, elles ouvrent une piste qu’il s’agit ensuite d’explorer dès qu’on est rentré chez soi.

    La première discipline semble donc de chercher plus systématiquement sur la toile des compléments d’information sur ce que je glane dans ma vie quotidienne. Mais ça, c’est la partie facile, la toile est le paradis des curieux.

    La difficulté consiste à s’organiser avec les trois outils principaux dont nous disposons : le courrier électronique, la navigation sur la toile en fonction des inspirations ou des besoins et les fils RSS qui permettent de retrouver en un seul « lieu » des informations en provenance de différentes sources.

    Je ne voudrais pas être le seul à donner mes exemples, mes solutions, ou à faire part de mes doutes et de mes incertitudes. Vous laisser la parole après que j’aie conclu ne me semble pas une meilleure idée.

    Alors allez-y dites-nous comment vous résolvez ce problème de l’information avec les différents outils dont vous disposez. On se rapprochera ainsi un peu plus d’une vraie conversation….

  • J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...