Nous nous demandons tous comment fonctionne la machine à sous de Google. Certains d’entre nous – les annonceurs et Wall Street en particulier – se plaignent souvent de ce qu’elle ressemble trop à une boîte noire.

Les données qui y sont traitées seraient qualifiées « top secret » si elles appartenaient au gouvernement des États-Unis. Mais Miguel Heft, journaliste du New York Times a bien été reçu par « les humains » chargés de s’assurer que la machine tourne et que les revenus rentrent.

Il ne révèle pas de secrets mais ses infos sont utiles . Le fait par exemple que les membres de l’équipe en question ont vite compris qu’il ne suffisait pas de satisfaire ceux qui payent le plus. Il est essentiel – pour la compagnie qui n’est payée que quand un usager clique sur une annonce – que le nombre de clicks soit pris en compte. Le placement dépend donc de ces deux facteurs.

D’où ce système sophistiqué qui repose aussi sur une mesure scrupuleuse et constante de tout ce qui se passe dans le système.

C’est ce qui permet aux humains en question de comprendre que des pluies abondantes en Angleterre ont un impact positif car elles poussent les gens à rester chez eux alors que trop de pluies en Chine sont mauvaises car elles entraînent des coupures d’électricité.

Compliqué je vous disais… mais l’article est facile à lire et intéressant.

MaJ – Distrait… j’ai oublié d’ajouter ce billet publié par C|Net sur la base d’une présentation récente faite par Marissa Mayer, vice présidente de Google responsable des recherches (au sens « search engine »). Vous y trouverez des informations complémentaires sur la complexité du « search », pourquoi, par exemple, les gens disent préférer avoir plus de réponse sur leur première page mais s’en tiennent à 10 quand on leur donne le choix.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...