G-Mail quand on n’est pas connecté. G-Mail offline. C’est marrant comme nous avons tous la même réaction. J’ai trouvé plein d’articles et de billet avec exactement le même titre.
L’équipe de G-Mail vient donc d’annoncer sur son blog qu’elle mettait en service une version offline.
Je l’ai installée aussitôt sans le moindre problème. Tout se met en place tout seul (par l’intermédiaire de Google Gears qui se charge de la gestion des applications).
Les courriels les plus récents (3 mois dans mon cas, j’imagine que cela peut être plus quand on écrit moins) sont gardés dans un dossier de l’ordi.
Je peux maintenant les lire et y répondre même quand je ne suis pas dans un fauteuil de première classe d’American Airlines en train de survoler le territoire américain… ce qui m’arrive assez régulièrement, je dois le reconnaître.
Pour cela j’utilise mon navigateur (Firefox). Les réponses sont gardées dans une « Outbox » qui a fait son apparition en haut de la colonne de gauche. Ils partent tous seuls quand je me reconnecte. Mais attention, les responsables nous disent qu’il s’agit d’une bêta de bêta ou quelque chose comme ça.
J’aime bien leur dispositif pour « connexion incertaine » (feuilletée serait une traduction plus littérale). Elle permet de gérer tranquillement la correspondance et se connecte quand elle attrape un signal.
La mise en place est limitée pour le moment aux comptes étatsuniens et britanniques, alors que c’est le reste du monde qui en a le plus besoin mais… il faut bien commencer par quelque chose.
Ils en ont mis du temps. Yahoo et Zoho offrent cette fonctionnalité depuis plusieurs mois.
Le calendrier ne devrait plus tarder.
En fait, je ne suis pas un fana des courriels à tout bout de champ, que ce soit dans l’avion ou ailleurs. Mais il y a des fois où ça peut être commode.
Ce qui m’énerve c’est la conviction têtue des geeks de Silicon Valley qui ne parviennent même pas à s’imaginer qu’on n’est pas toujours à l’ombre d’une antenne Wifi dont on a le mot de passe,
Vous vous en servez, vous, du courriel quand vous n’êtes pas connecté/e? Pardon… vous aimeriez vous en servir? Peut-être que j’ai moi aussi du mal à imaginer qu’on puisse très bien vivre sans courriel en permanence…
Mon cas est-il vraiment grave docteur?