Pour ceux quin’aiment pas l’appellation « …2.0 » (voir les commentaires à cebillet), en voici une autre – « économie directe » – qui nous vient deSuisse (via le blog, en anglais, de Bruno Giussani). C’est Xavier Comtesse qui lapropose. Il travaille à un livre sur le sujet:
« Unecombinaison de quatre facteurs est en train de générer une économie biendifférente. A savoir: l’arrivée du consommateur dans la chaîne de la créationde valeur, ce qui change de fait les processus de la production; la disparitiondes intermédiaires qui cèdent le pas à de nouvelles formes d’intermédiation;l’apparition de nouveaux modèles d’affaires qui détruisent au passage lesanciennes rentes de situation et, enfin, la fixation des prix qui suit de plusen plus la mode des enchères. En agissant de concert, ces quatre élémentscentraux de l’économie directe bouleversent et transforment en profondeurl’ancienne économie.
« […] Onquitte en quelque sorte une économie fondée sur les savoirs du producteur pourune économie des savoirs du client.
« […] Si levrai pouvoir est donné aux consommateurs, c’est-à-dire de finir le produit,supprimer les intermédiaires, changer les modèles et fixer les prix, nesommes-nous pas déjà en train de modifier les fondements de l’économie? »
Tout ça pour direque les choses changent, que les anciennes appellations ne marchent plus et qu’ilen faut donc de nouvelles, nécessairement imparfaites, en tous cas au début.
En résumé: n’ergotonspas sur le doigt qui montre la lune (l’appellation), causons donc de ce quibouge (la lune, l’économie, le web…) et essayons de comprendre pourquoi,comment, ce que nous pouvons en faire, etc…
N’est-ce pas?