Le Wall Street Journal a révélé que certaines applications Facebook parmi les plus populaires (Farmville, 60 millions d’utilisateurs) prélèvent des infos personnelles et les passent à des agences de pub. Vous trouverez l’info sur LeMonde.fr .Le Journal a qualifié cela de « privacy breach » (manquement à ou rupture de la protection des données privées).

Facebook, qui commence à faire gaffe à ce problème qui pourrait lui coûter cher, s’explique .

Michael Arrington, de TechCrunch, roule sous la table tellement il rigole. Il rappelle que tout ce que nous faisons en ligne laisse des traces et qu’il est temps que nous le sachions (et que Murdoch, le patron du WSJ est aussi le patron de MySpace, concurrent de Facebook).

The Guardian rappelle un article publié voici quelques mois dans lequel il montrait que Facebook obtient des « détails » concernant le téléphone d’utilisateurs ayant téléchargé des applications depuis leur mobile ou depuis un service extérieur de courriel (voir la fin de l’article).

Inside Facebook estime que le vrai problème est « l’existence d’un marché noir ou en tous cas gris » pour ce genre de données.

Audrey Watters de ReadWriteWeb explique pourquoi Facebook devrait faire circuler moins d’infos sur ses utilisateurs (en réponse à Marshall Kirkpatrick qui pense le contraire ).

Le Huffington Post nous donne trois conseils minimums permettant de nous protéger… un peu?

Et vous???

[Complément – Ne manquez pas la remarquable explication de la « money machine » de Facebook donnée par Frédéric Filloux sur MondayNote ce lundi]

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...