Merci pour les commentaires sur le rapport conflictuel entre modèles propriétaires et solutions Open Source pour le développement (voir cette note). J’ai bien noté les suggestions sur les standards et sur les blogs comme élément simplificateur qui facilite la participation.
Quant à la fracture digitale, j’ai trouvé un document provocateur de la Banque Mondiale qui invite à la considérer sous un nouveau jour.
Ce qui retient l’attention des auteurs (Carsten Fink et Charles Kenny) « c’est moins son ampleur que la vitesse à laquelle elle se réduit. » Ils se fondent, entre autres, sur le fait que le nombre d’utilisateurs de l’internet tend à croître deux fois plus vite dans les pays en voie de développement que chez les riches.
Ils critiquent la mesure des problèmes en nombre de machines ou de points d’accès par tête parce qu’elle peut conduire à croire qu’il suffit de fournir outils et connexions sans se préocupper de la formation.
Peut-être devrait-on retenir la notion de « fracture des connaissances ». Elle permet de mieux aborder les questions posées par les différences dans la capacité d’utiliser, de créer et de s’approprier les connaissances. Elle est utile pour comprendre ce qui se passe autant à l’intérieur de chaque pays qu’au niveau international.