Reprise d’un article publié dans une revue prestigieuse consacrée à l’enseignement supérieur, le billet nous invite à imaginer des unités d’enseignement conçues sur les modèles YouTube ou Wikipedia: des départements qui « permettraient le déploiement rapide d’expertises dispersées et la reconfiguration des champs ».
On comprend assez facilement que cette flexibilité soit indispensable pour accompagner les bouleversements en cours dans le monde des médias. Mais la réflexion a manifestement une pensée plus générale.
Une des choses qui me fascine dans le travail de Jenkins c’est son approche systématique de l’évolution des médias en partant de l’évolution des audiences.
Les audiences sont en train de se forger une culture médiatique nouvelle dont on peut suivre la trace au travers de la façon dont elles utilisent les médias tant en terme de consommation que dans un mode productif.
Un des axes principaux est l’émergence d’une culture de participation.
Formés à cette culture qu’ils forment eux-mêmes, les jeunes demandent aux médias de changer. Il en va de même dans l’éducation. Il en va bien entendu de même pour les médias d’information et le journalisme.
La logique me semble implacable et se trouve au cœur du chapitre sur les médias que je suis en train d’écrire pour notre livre (avec Dominique Piotet ) sur web 2.0.
Qu’en pensez-vous?