Une deuxième bulle? Elle finira bien par péter. C’est dans la logique des cycles. Elle devrait être moins brutale que la précédente en raison des coûts moindres nécessaires pour la création d’une entreprise. Mais tout le problème est de savoir quand elle arrivera.
On le sait d’habitude en suivant les introductions en bourse, quand les actions mises sur le marché sont dédaignées par Wall Street. Il y en a beaucoup moins aujourd’hui qu’il y a 6 ans, donc, pas de canari sous la main pour annoncer le coup de grisou.
Si, répond l’illustre Dave Winer (qui se refait une santé à Berkeley): « Les actions de Google se casseront la gueule. C’est comme ça qu’on saura. »
Pas si simple rapporte le New York Times (qui cite The Guardian mais ne donne pas le lien exact… le voici), les mécanismes économiques sont plus sophistiqués. Mais la logique est imparable: le nombre d’entreprises qui dépendent directement de Google étant énorme, son effondrement aurait l’effet d’un tsunami.
L’inverse aussi est vrai, précise Winer: « tant que les actions de Google sont en haut, la bulle n’éclatera pas. »