Pour tester le système qui vient d’être rendu public, j’ai choisi « désert » (à cause de l’accent). Je me suis retrouvé avec une liste d’acceptions du terme dans plusieurs langues et la possibilité de tout regarder ou de choisir en fonction des différents sens. Les utilisateurs peuvent ajouter des langues et des traductions dans le plus pur style du web participatif. Je me suis contenté de cliquer…
Les réponses sont apparues sur un écran divisé en deux: les images Flickr à gauche et celles de Google à droite.
C’est alors que j’ai vu que l’arabe figurait parmi les langues répertoriées (il y en a plus de 300). Clic et voilà de superbes photos.
Le paradoxe de la recherche des images c’est que les ordinateurs étant incapables de les reconnaître, l’indexation se fait par les mots et souffre donc de la division en langues. Ça ne devrait plus être un obstacle.
En moyenne, PanImages trouve 57 fois plus de résultats que Google Images, précise Brier Dudley sur son blog du SeattleTimes. Il s’agit d’un projet de recherche mis en œuvre à l’Université de Washington-Seattle sous la responsabilité d’Oren Etzioni , un professeur d’informatique qui a plus d’un tour dans ses machines.
Ce que je trouve « génial » chez PanImages c’est son double potentiel culturel: il permet de s’affranchir des limitations propres aux langues qui ne sont pas très « parlées » sur le web (le ligurien, le wolof ou le français y sont moins représentés que l’anglais). Il offre aussi la possibilité de plonger dans la diversité culturelle qui caractérise la toile mais que nous ignorons trop souvent à cause des barrières linguistiques. Après « désert » en arabe, j’ai essayé « dragon » en chinois et ça marche du tonnerre.
PS – J’ai trouvé que c’était un beau sujet digne de figurer comme… millième billet de Transnets – c’est ce que dit le compteur -, ma modeste contribution à vos près de 13.000 commentaires. Bravo et merci…