Le New York Times l’explique par le fait que les consommateurs comptent plus maintenant que les entreprises et que les technologies évoluent en fonction de leurs besoins. Mais n’est-ce pas parce qu’il sait satisfaire leurs désirs et leurs fantasmes que Steve Jobs réussit si bien?
Le Guardian met en parallèle la montée d’Apple et la chute de Microsoft tout en attribuant largement cette dernière à la montée de Google. Il souligne aussi, paradoxe amusant par rapport à ce que je viens de suggérer, que l’essentiel des bénéfices (supérieurs à ceux de Google et d’Apple) de la société fondée par Bill Gates proviennent, précisément de la suite Office, mais, pratiquement d’elle seule. Pire Microsoft n’arrive pas à s’imposer dans la téléphonie mobile où les parts d’Apple et de Google ne cessent de croître .
Au risque de simplifier à l’extrême j’ai envie de dire qu’iTunes a déplacé Office (symboliquement en tous cas) comme mesure de notre relation avec la dimension digitale.
Signe des temps?
[Photo Flickr de Sigalakos ]