L’expression peut surprendre mais elle est utile. Il s’agit du journalisme spécialisé dans la « couverture des processus et écosystèmes d’innovation » dont il est précisé par les organisateurs qu’il s’agit d’un « pivot crucial entre l’économie d’innovation et la sphère publique».
Lancée par le suédois David Nordfors , l’idée consiste à créer une sorte de spécialisation transversale qui comprend la couverture du monde des affaires, celui de la technologie et celui des acteurs politiques ainsi que les différents modèles participatifs qui peuvent être rattachés à ces processus.
Nous entrons dans une « économie de l’innovation » et le journalisme en est une pièce essentielle pour la simple raison qu’opinion publique et acteurs doivent être sensibilisés partout où l’on veut développer une telle économie. Il est la « quatrième hélice » du processus d’ensemble à côté des entreprises, des universités et des pouvoirs publics traditionnellement prise en compte dans les écosystèmes innovants.
L’innovation est une réalité transversale et un état d’esprit qui a besoin d’être alimenté d’articles, de récits, d’histoires qui en racontent les mérites, les risques et les réalités.
Outre la Suède, la Finlande et la Slovénie, très avancées dans ce domaine, le Pakistan et le Mexique ont décidés de s’y mettre.
A quand la France ? A quand l’Espagne ?
Mais revenons à la conférence. L’essentiel des discussions se fait en petites tables et il est donc difficile d’avoir une vision d’ensemble mais vous pouvez vous faire une idée des sujets abordés en regardant l’agenda et en consultant le document publié pour l’occasion . Il comprend l’essentiel de la théorie et des actions concrètes. Le blog permet de suivre la conversation et les réflexions.
Alors, ça vous semble utile ce concept de journalisme d’innovation ?
[Photo Flickr de Nyoin ]