L’annonce :
Although citizenmedia, broadly defined, was taking the world by storm, the experiment withBayosphere didn’t turn out the way I had hoped. Many fewer citizensparticipated, they were less interested in collaborating with one another, andthe response to our initiatives was underwhelming. I would do thingsdifferently if I was starting over.
Quelques leçons
Un peu plus basil dresse une liste partielle des leçons apprises. En voici quelques élémentset fragments:
· Demanderaux gens de s’identifier avant de participer limite la participation maisaugmente la qualité.
· Lesjournalistes citoyens ont besoin d’assistance et de collaboration. “They wantsome direction and a framework, including a clear understanding of what thesite’s purpose is and what tasks are required.”
· Lesoutils dont ont dispose aujourd’hui sont encore faits pour ceux qui n’ont paspeur de la technologie. Ils sont donc pratiquement inutilisables par presquetous les autres.
· C’estla communauté qui compte le plus: “Tools matter, but they’re no substitute forcommunity building.”
· Dansla répartition des tâches on ne peut pas avoir le travail d’un côté et lesrevenus de l’autre. Il faut de l’argent et il doit être réparti: “There must beclear incentives for participation, and genuine incentives require resources.”
· L’essentielreste l’audience: “Although the participants — citizen journalists andcommenters — are essential, it’s even more important to remember thatpublishing is about the audience in the end.”
Parmi les erreursqu’il n’hésite pas à s’attribuer, Gillmor reconnaît qu’il ne se sentait pasbien comme entrepreneur et qu’il est plus du genre .org que .com.
Une nouvelleinitiative
Il reconnaît doncl’échec – ce qui ne veut pas dire que Bayosphere n’aura pas une autre vie –mais il demeure convaincu que “A more democratized media is crucial [for] ourcommon future — grassroots ideas, energy and talent.”
La preuve en estqu’il persiste et signe avec le lancement du Center for Citizen Media.
Certains seronttentés de conclure que c’était prévisible alors que d’autres s’entêteront sansprendre le temps de réfléchir.
Je crois la démocratisationde la pratique du journalisme est essentielle, que les outils sont là et qu’unpeu partout on commence à s’en servir. On en est encore au stade des expériences.Elles ne peuvent pas toutes réussir.
Cela étant, un échecde Dan Gillmor oblige à la réflexion critique. Il aparaissait comme le mieuxplacé, comme celui qui avait pensé le problème avec le plus de sérieux.
Je crois que nous pouvons le remercier trois fois :
· Pouravoir vu venir le mouvement et consacré un livre au journalisme citoyen ;
· Pouravoir eu le courage de tenter l’aventure ;
· Pourdonner les éléments d’une réflexion critique et le message que cela vaut lapeine de continuer.
Mais… quedites-vous de tout cela ?