Un quart d’entre eux à peine, si l’on en croit un sondage réalisé par ABC et le Washington Post, estime qu’il s’agit « d’un acte délibéré de Dieu ». Un peu moins de 40% situent la cause du côté du réchauffement global. 54% les attribuent à « de graves évènements climatologiques qui arrivent de temps en temps ».
Écoutons le point de vue de Sir David King, conseiller scientifique en chef du premier ministre britannique. Il estime que le phénomène « n’est pas directement lié au réchauffement de la planète, mais c’est un exemple des désastres qui pourraient survenir. Nous savons que l’intensité des ouragans dépend de la température des océans », a-t-il expliqué lors d’une conférence donnée à l’Université de Californie-Berkeley le mois dernier.